Mercredi 22 juillet 2009

Refuge de L'Onda - Gîte de Vizzavona

Philippe a mal dormi à cause des piqûes de puces. Alain et Annik sont partis par la vallée pour rejoindre au plus vite la gare de Tattone, l'un pour regagner Ajaccio puis l'ile de France, l'autre pour rallier Corte et y traiter radicalement ces p... d'insectes et continuer plus sereinement le GR. Réveillés tôt, le refuge disparaît avec le lever du jour vers 6h00.
Dernier coup d'oeil sur l'enclos des tentes.
Le GR peut être dangereux, c'est pas un parcours de charlots : la preuve.
1h30 après, on aperçoit la longue crête empruntée jusqu'à la punta Muratellu. Nous faisons la montée de concert avec les 3 copines.
Au loin, on aperçoit encore le Mont Rotondo et la descente sur l'onda depuis les crêtes.
La descente commence par une série de dalles sur lesquelles les genoux ne souffrent pas trop mais où il faut avoir confiance dans l'adhérence des semelles.
Rencontre régulière avec des bovins nonchalants.
La descente se poursuit ensuite le long de l'Agnone qui descend de vasques en vasques avec quelques cascades.

La fin de la descente se fait au milieu des randonneurs à la journée. Même en pleine forêt de pins larricio, on y trouve une paillote servant tout ce que l'on veut. Il faut dire que le chemin devient très plat et large.
A Vizzavona, c'est le début du traitement de choc contre les petites bêtes. La patronne du gîte nous propose une bonne machine de toutes nos affaires. Alors, on commence par tout traiter à la bombe insecticide et séjour dans un sac poubelle tout l'après-midi.
Pendant ce temps-là, nous retrouvons Laurent et Lili au restaurant de la gare tenu par la chef de gare autour d'une dernière pietra. Nous en profitons pour regarder du coin de l'oeil l'étape du jour du Tour de France. Pour eux, c'est la fin de leur randonnée. Ils regagnent Calvi par le train avant de récupérer leurs enfants en camp en Corse. Aussi, c'est ensemble que nous prenons le train. Celui tout neuf ressemble à un TER, tout aussi bondé.
Nous descendons à Corte où nous commençons par courir à la première pharmacie. Nous avons exactement 1h15 devant nous. Après avoir trouvé de la pommade à la cortisone et un antihistaminique, nous allons chercher une bombe insecticide.
Ensuite, il nous reste 3/4 d'heure pour visiter la capitale de l'intérieur.

Maison dans laquelle le plus corse des corses a séjourné. Ensuite, nous regagnons la gare où nous retrouvons Annik. Le chemin de retour en train est plus agréable que l'aller car peu rempli. Le soir, la patronne nous fait la lessive. Nous partageons notre chambre avec des italiens.

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