Le refuge dans les premières couleurs du matin.
Lever de soleil sur Ghisonati
Dernier point de vue sur le refuge. Le vent est toujours fort.
Première ascension : punta di Campitellu avec sa croix.
Escalade sur larges dalles.
Le sommet de la punta et le sud de la Corse.
Désescalade et maux de genoux : Philippe serre les dents.
Aujourd'hui au programme : crêtes et vent.
Arrêt au croisement de Mare a mare. Annik qui ne nous sentait pas bien nous attend. On se pose alors sérieusement la question d'abandonner. Le genou droit de Philippe le fait trop souffrir. On a là la possibilité de rejoindre Cozzano ou Casteltaghju. Anik nous propose alors une bande élastique. Après avoir enrubanné le genou, nous voilà repartis cahin-caha.
Régulièrement, Annik nous attend. Nous marchons lentement. Le vent nous saoule.
On passe par des brèches de l'est à l'ouest de la crête avec toujours des blocs à l'est, plus de chemins à l'ouest.
Au milieu de cela, les moutons se repaissent très tranquillement.
Lorsque nous passons sur l'ouest des crêtes, on en prend plein la tête : la tignasse d'Anne-Marie ressemble à une choucroute prête à décoller.
Quant à Annik, alors qu'elle prenait une photo, une bourrasque l'a jetée par terre.
Vue sur la côte est. On voit aussi bien la côte ouest.
Enfin, le refuge apparaît. Une étape de plus mais dans la douleur. Plus que trois pour atteindre notre but : Conca dont on commence à rêver. L'étape du lendemain (8 h) nous effraie quelque peu. Si au moins le vent pouvait tomber.
Refuge d'Usciolu avec son gardien qui ne voulait ouvrir qu'un dortoir.
Partie de boule avec son collègue qui tient l'épicerie digne de la caverne d'Ali baba : provisions de toutes sortes, chaussures, couverts, gamelles, pansements, ... Nous y achetons un paquet de pâtes et de sauce. Nous nous ferons pour une fois notre tambouille. Il ne nous reste presque plus de liquide. Alors, nous empruntons toutes les commodités qu'offre chaque refuge : gaz, gamelles, salle "à manger". Philippe se fait donner des anti-inflammatoires en cachets (voltarène) pour les 3 jours qui nous restent par un savoyard d'Evian qui voyage léger sur la partie sud (de Bavella à Vizzavona). Même le lendemain, il promet de prier pour Philippe !
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