Dès le petit matin, nous partons à 5h45. Déjà, les animaux sont partout.
Le début se fait sur les crêtes comme la veille, en escaladant des blocs et en passant des brèches.
Les bâtons ne servent à rien.
La première partie est donc faite sur un rythme un peu lent. On n'a pas trop l'impression d'avancer surtout que tout le long de l'étape, nous avons notre but en point de mire : le Mont Incudine qui se rapproche fort doucement.
La première partie est donc faite sur un rythme un peu lent. On n'a pas trop l'impression d'avancer surtout que tout le long de l'étape, nous avons notre but en point de mire : le Mont Incudine qui se rapproche fort doucement.
Encore un passage de l'est à l'ouest.
Vue sur l'ouest, ses forêts et ses villages.
On quitte les crêtes pour rentrer dans une surprenante forêt d'hêtres rabougris.
On traverse ensuite un superbe plateau avec le Mont Incudine au fond. Ce plateau est un des paradis du ski de fond en hiver : 7000 hectares.
Il est traversé de quelques cours d'eau qui serpentent dans une végétation extrêmement verte.
Encore des chevaux en liberté.
Le plus petit veau rencontré.
La dernière passerelle.
Début de la montée au Mont Incudine par le col de Luana.
Le mont Incudine ou l'enclume.
Montée longue mais pas trop dure.
Au loin, les incendies sont toujours attisés par le vent. Les canadairs font un inscescent ballet toute la journée.
Le sommet, enfin.
Les aiguilles de Bavella.
Les incendies.
Les incendies.
On y est presque. De là, on aperçoit le sud de la Corse, les bouches et la Sardaigne.
Le sourire est revenu. On y croit à nouveau et l'étape bien que longue était magnifique.
Début de la descente : un peu pénible dans ces blocs.
Féerie des aiguilles.
Nous voilà en vue du refuge d'Asinau. La prière a marché ! Nous sommes moins atteints que ces derniers jours. La descente que l'on nous annonçait redoutable nous semble plus facile que celle d'Asco : plus de dalles qui épargnent les genoux et moins de blocs.
A 15h, après plus de 9 heures de marche, nous voici à Asinau.
Vue sur la terrasse du refuge depuis le dortoir. On y dormira moyennement : un groupe encadré par un péteux titulaire du diplôme d'accompagnateur de moyenne montagne fait un raffut du tonnerre.
Voici le cochon dévoreur de sac de randonneur. Du coup, Tine et Bert ont rangé leurs sacs pour la nuit dans la salle commune. Le soir, le gardien un peu particulier nous a concocté un sacré repas : charcuterie et pain individuel frais, plat de lentilles, fromage et crème dessert. Marion et Brice ont repris le chemin de Kenza après une heure de pause. Ils ont un bus le lendemain à 8h30 pour Ajaccio. Du groupe de départ, nous restons 5.
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